Pneu tressé

par Philippe D.

Mokap, une pascalienne secrète

Le déboîtement d’un pneu tressé soulève la question spirituelle de l’œuvre mokapienne, souvent méconnue par les divers exégètes de la démarche de l’auteure.

Au cours de la nuit du 23 novembre 1654, Pascal a vécu une expérience spirituelle d’une rare intensité, qu’il va consigner dans le Mémorial, petit parchemin soigneusement plié et conservé dans la doublure des différents vêtements traduisant une expérience spirituelle, suivie d’une méditation. Cette expérience donna lieu à un texte d’une haute élévation spirituelle, avec ce célèbre cri du cœur :  » joie, joie, joie, pleurs de joie », véritable seconde conversion de Pascal, après celle de 1646 à la spiritualité augustinienne.

Mokap prolonge la longue lignée  des femmes qui ont marqué par leur grande qualité le cours de la pensée religieuse classique, comme Jacqueline Pascal, la sœur tant aimée, Gilberte Pascal-Périer, la gardienne du temple, Marguerite Périer, la fidèle miraculée, Charlotte de Roannez, la pieuse correspondante, Madeleine de Souvré, marquise de Sablé, l’amie lettrée.

Que la vision toute admirative des œuvres de Mokap nous permette d’apprendre à penser en pénétrant dans l’univers pascalien !